Témoignage d’un président de conseil syndical

Témoignage d'un président de conseil syndical

Après le témoignage de Christophe, un copropriétaire possédant une VW ID.4, voici le témoignage d’un président de conseil syndical : Monsieur Canongia, il revient à son tour sur les raisons qui l’ont poussé, lui et sa copropriété, à adopter la colonne horizontale. 

M. Canongia, nous a livré son témoignage en tant que président de conseil syndical. Il s’exprime sur sa satisfaction et celle des copropriétaires de la résidence les Bruyères à Ecully. Il détaille pourquoi cette copropriété a fait le choix de faire équiper son parking souterrain d’une colonne horizontale pour bornes de recharge (IRVE).

Avec le développement de la mobilité douce, les raisons de doter son stationnement d’une borne de recharge pour véhicule électrique se font chaque jour plus nombreuses. De plus en plus de particuliers et de copropriétés font le choix d’équiper leur parking d’une solution collective. Mais pourquoi la colonne horizontale :

  • Enedis pour maître d’ouvrage, qui assure la maintenance de la partie collective : 24h/24 et 7j/7
  • Réduction des coûts et prise en charge de la solution dans le cadre de la prime ADVENIR.
  • Travaux réalisés par l’entreprise Picard Services, adhérent du réseau d’experts 100pour100-Elec.
  • Liberté dans le choix de son fournisseur d’énergie, profitez de forfaits avantageux et adaptés à la recharge des véhicules électriques
  • Evolutivité de la solution pour répondre aux futurs demandes de borne de recharge. 

De nombreux avantages offerts par la solution publique en colonne horizontale qui a su séduire le conseil syndical de cette copropriété.

Sérénité, économies, liberté et durabilité : Vous aussi faites le choix de la colonne horizontale pour votre copropriété.

Vous êtes sur le point d’acquérir une voiture électrique et souhaitez connaître le coût d’une installation de recharge ? 

Vous siégez au conseil syndical ou assurez la gestion d’une copropriété comme syndic ? 

Et vous pensez faire inscrire la question à l’ordre du jour de votre prochaine assemblée générale ?

Comment être éligible au crédit d’impôt

Comment être éligible au crédit d'impôt ?

Découvrez comment être éligible au crédit d’impôt, ainsi que toutes les démarches nécessaires pour obtenir cette aide financière.

Vous avez dû la voir arriver dans votre boîte mail, votre déclaration de revenus 2021… Mais savez-vous que vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt si vous faites installer une borne de recharge pour votre véhicule électrique ? Et ce, dans votre résidence principale ou secondaire…

Que vous rouliez en Renault Zoe, en Peugeot e-208, Dacia Spring, Fiat 500 électrique, Kia e-Niro ou Tesla Model 3… La liste n’est pas exhaustive, découvrez comment procéder.

Si la colonne horizontale constitue la solution optimale pour l’habitat collectif (voir notre article Installer une infrastructure de recharge en copropriété), toutes les technologies disponibles à ce jour sur le marché peuvent vous faire économiser bien plus que votre seule consommation de carburant.

Soumise à conditions : 

  • Cette offre s’adresse à vous si vous êtes fiscalement domicilié(e) en France 
  • Toutes les dépenses relatives à l’acquisition et la pose d’un système de recharge de véhicule électrique (jusqu’à deux pour les couples) effectuées après le 1er janvier 2021.

Vous devez pouvoir justifier d’une facture émanant de l’entreprise fournisseur des équipements (ou d’un de ses sous-traitants) indiquant :

  • Le lieu de réalisation des travaux ;
  • La nature et les caractéristiques du système de charge ;
  • Le montant des travaux.

Vous répondez à ces conditions ?

  • Votre crédit d’impôt sera égal à 75% du montant des dépenses (plafonné à 300 € par système de charge).

Les démarches nécessaires :

Alors, comment effectuer sa déclaration fiscale pour obtenir le crédit impôt borne de recharge ?

Lors de votre prochaine déclaration, il vous suffira de compléter les cases 7ZQ / 7ZR / 7ZS / 7ZT de la déclaration 2042 RICI.

Et, surtout, conservez bien vos justificatifs de dépenses : l’administration fiscale peut vous les réclamer.

Allez, bonne déclaration !

Plus de détails sur le site du Gouvernement : Impôt sur le revenu – Installation de bornes de charge pour véhicule électrique (crédit d’impôt)

Toulouse aussi devient une ZFE

Autoroute Voitures

Toulouse aussi devient une ZFE !

Toulouse aussi devient une ZFE, en effet, dans le cadre de la loi d’orientation des mobilités de 2019, c’était au tour de la ville rose de créer sa Zone à Faibles Emissions, entrée en vigueur le 1er mars 2022.

L’objectif est le même que pour toutes les ZFE : faire de Toulouse une métropole plus respirable, en préservant la santé de ses habitants.

Depuis cette date, certains véhicules ne peuvent ainsi plus circuler à l’intérieur de la rocade, ainsi que dans une petite partie de Colomiers et Tournefeuille, soit un périmètre de 72 km².

Ainsi, les fourgonnettes, fourgons et poids-lourds vignette Crit’Air 5 et non classés ne pourront plus circuler 24h/24 et 7j/7.

Un échéancier précis a été élaboré de manière à réglementer la circulation des autres véhicules jugés polluants.

  • Ainsi, le 1er septembre 2022, les mêmes véhicules utilitaires et les poids-lourds certifiés Crit’Air 4 seront concernés.
  • Le 1 er janvier 2023, ce sera au tour des véhicules motorisés certifiés Crit’Air 4-5 et non classés.
  • Enfin, le 1 er janvier 2024, tous les véhicules motorisés jusqu’au Crit’Air 3 seront soumis à cette réglementation de la circulation.

Aide au financement :

A cette date, seuls les véhicules certifiés Crit’Air 1 et 2, ainsi que les véhicules électriques ou à hydrogène pourront circuler 24h/24 et 7j/7 à l’intérieur de cette zone. 42 000 véhicules, soit 16,15% du parc roulant devraient être concernés par cette mesure.

En cas de manquement à cette obligation*, tout contrevenant s’expose à une amende d’un montant de :

  • 68€ pour les véhicules légers et utilitaires légers
  • 135€ pour les poids-lourds

*Certaines dérogations pourront être obtenues

Pour financer l’achat d’un véhicule vert, les résidents de Toulouse Métropole peuvent bénéficier d’aides spécifiques. Elles sont proposées aux particuliers et professionnels.

L’État propose également des primes à la conversion et des bonus écologiques. Des aides comme la prime Advenir peuvent également être plus qu’intéressante pour s’équiper. (voir la rubrique – Aides et Subventions)

Extension de la ZFE lyonnaise

Extension de la ZFE lyonnaise

Le Maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, et son équipe ont voté l’extension de la ZFE lyonnaise. Cette nouvelle réglementation entrera en vigueur début septembre 2022. 

Ainsi, si votre véhicule diesel a plus de 20 ans. Ou si vous avez une voiture essence de plus de 23 ans, vous ne pourrez bientôt plus l’utiliser. 

Pas trop d’inquiétude cependant. Si vos revenus sont inférieurs à 16 100 euros par an et par part fiscale. Ou si vous travaillez en horaires décalés, vous disposez d’une dérogation jusqu’en 2023.

Plusieurs milliers de véhicules sont déjà concernés. Toutefois, cette étape s’inscrit dans une mesure plus globale, tendant à réduire la pollution atmosphérique sur la ville de Lyon. Ainsi, l’objectif est clair : la sortie totale du diesel en 2026.

Au total, 70% du parc automobile des habitants du Grand Lyon ne pourra plus circuler d’ici à quatre ans.

Une mutation qui doit, selon le maire, s’effectuer “en douceur” et “en accompagnant les personnes et les entreprises concernées”.

Par ailleurs, Grégory Doucet promet des subventions pour “aider à l’achat d’un véhicule moins polluant”.

Une politique qui semble menée, certes, “dans un gant de velours”, mais n’en reste pas moins “de fer”, puisque les véhicules concernés qui seront encore en circulation après le 1er septembre risqueront d’être verbalisés. Plus d’informations sur les arrondissements concernés par la mesure ici.

Vous habitez à Lyon mais n’êtes pas encore équipé d’une infrastructure de recharge, découvrez la solution en colonne horizontale PARK’ELEC.

L’AVERE accompagne le prochain chef de l’Etat

L’AVERE accompagne le prochain chef de l'Etat dans le développement des véhicules électriques

Développement de la mobilité électrique sur le territoire français : L’AVERE accompagne le prochain chef de l’Etat. L’association développant la mobilité électrique depuis 1978 a annoncé qu’elle soutiendrait le futur chef d’état élu suite aux élections.

Depuis 1978, l’AVERE France (Association nationale pour le développement de la mobilité électrique), s’attache à proposer aux élus et acteurs locaux des moyens d’actions concrets pour accélérer l’électrification des moyens de transports.

Dans la dynamique de l’Accord de Paris sur le Climat, l’AVERE accompagne le prochain chef d’Etat français avec une série de cinq grandes propositions. Déclinées en une vingtaine d’actions, elles ont pour objectif d’optimiser la transition écologique grâce au développement de la mobilité électrique.

Elles sont le fruit de la réflexion de ses 200 membres issus des domaines industriel, commercial, institutionnel et associatif. Ces actions s’attachent à rapprocher toujours davantage la mobilité électrique de ses utilisateurs. Maîtrise des coûts des véhicules et d’installation de systèmes de recharge, développement de la formation, tant des particuliers que des élus et des professionnels de l’immobilier, démultiplication du nombre de bornes, accélération de l’électrification du transport routier, développement des réalisations de projets de mobilité électrique… autant d’actions destinées à faire de la France la championne européenne en matière de décarbonation des transports.

Pour en savoir plus, cliquez ici.

Avis d’un copropriétaire sur une colonne horizontale

Avis d'un copropriétaire sur une colonne horizontale

Dans cette vidéo, Christophe, un copropriétaire, nous partage son avis sur l’installation d’une colonne horizontale dans sa copropriété. Récemment équipé d’un véhicule électrique, il a dû répondre à une problématique : comment s’équiper d’une borne de recharge lorsqu’on vit en résidence collective ? Après différentes recherches, la solution collective en colonne horizontale a donc été retenue par le conseil syndical. Picard Services, installateur et partenaire du réseau 100pour100-Elec a ainsi pu intervenir dans la résidence pour effectuer l’installation de cette infrastructure de recharge pour les véhicules électriques.

Pour en savoir plus, découvrez l’interview de M. Canongia, président du conseil syndical de la résidences Les Bruyères. Durant ce témoignage, il exprime sa satisfaction sur l’installation de la colonne horizontale dans sa copropriété. Il explique les avantages que l’installation de cette solution collective a offert aux autres copropriétaires.

Vous aussi comme Christophe, vous souhaitez vous équiper d’un véhicule électrique ? Découvrez comment faire installer une colonne horizontale dans votre copropriété. La solution collective a été pensée pour équiper les copropriétés et apporter un maximum d’avantages aux acquéreurs de véhicules électriques.

Retrouvez toutes nos autres vidéos sur notre chaîne YouTube.

Entretien avec la responsable du programme Advenir

Entretien avec la responsable du programme ADVENIR Formation à l’AVERE AURA

 

Aurore Comte responsable du programme ADVENIR Formation sur la région AURA a répondu à nos questions lors d’un entretien. Elle est la référente du programme ADVENIR Formations pour l’AVERE Auvergne Rhône-Alpes. 

Son rôle : Fédérer les acteurs régionaux de l’électro-mobilité et former les différents publics sur la mobilité électrique. 

Pour 100pour100-Elec, elle nous en dit plus sur sa mission et les enjeux du passage à l’électrique.

Qu'est-ce que Advenir Formation ?

L’AVERE Auvergne Rhône-Alpes a été mandatée par l’AVERE France, association nationale en charge de déployer un programme de formation appelé ADVENIR Formations.

Financé par le mécanisme des CEE sous l’égide du Ministère de la Transition écologique, ce programme s’adresse à trois cibles :

  • Les collectivités
  • Les étudiants
  • Les syndics de copropriété

L’objectif est d’expliquer aux syndics et aux bailleurs comment déployer des bornes de recharge en logement collectif. Ma mission s’attache donc plus particulièrement à mettre en œuvre cette formation auprès des syndics et des bailleurs de la région.

Qui sont vos adhérents ?

  • Des professionnels, comme des fabricants de bornes de recharge, effectuant également la livraison et l’installation des systèmes e-Totem.
  • Des installateurs, des électriciens, plusieurs entités du Groupe Vinci dans le Puy-de-Dôme et l’Allier.
  • Une filiale de Michelin, Watéa, proposant des solutions de recherche aux entreprises dotées de flottes automobiles.
  • Certains bureaux d’études.
  • Des instituts de formation qualifiante
  • L’entreprise Michaud également.
  • Enfin, il faut citer une communauté de communes, à Albertville, qui a décidé de nous rejoindre. Nous réalisons aussi gratuitement des formations pour les copropriétés et les élus des conseils syndicaux. Sur simple demande de leur part, nous pouvons organiser une formation et échanger avec eux sur les enjeux du passage à l’électrique.

 

Justement, pouvez-vous nous préciser quels sont ces enjeux ?

Aujourd’hui, 50% des français vivent en habitat collectif. Le déploiement de la mobilité électrique est donc d’autant plus important qu’il concerne la moitié de la population actuelle.

Il apparaît donc majeur de rappeler que rouler en électrique est la solution la plus économique à ce jour. En effet, rouler en véhicule électrique coûte moins cher que de rouler en diesel ou en essence. Pourquoi ?

  • Parce qu’on estime que faire 100 km en véhicule électrique coûte trois euros (20kwh x 0.15cts), alors qu’en diesel et en essence, il faut compter entre 8 et 9 euros.

Toutefois, ce montant de 3 euros s’obtient lorsque l’on achète le kilowatt heure d’énergie directement chez soi. Autrement dit, si vous chargez votre véhicule sur la voie publique, vous pourrez aller au-delà de l’autonomie de votre véhicule. Cependant, vous achèterez le kilowatt heure plus cher, car vous paierez aussi des charges inhérentes aux frais d’installation et de maintenance de la borne publique.

Dans ce contexte, il est donc extrêmement important de mettre en place des solutions destinées à l’alimentation des véhicules électriques en copropriété. Pour rappel, il existe trois schémas de raccordement.

  • Dans le premier cas, une infrastructure collective est raccordée sur un point de livraison existant. Cette solution peut être acceptable pour les petits parkings, jusqu’à 10 places ou être envisagée comme une solution à court terme.
  • Dans le second cas, on met en place un point de livraison dédié aux bornes de recharge.
  • Enfin, la troisième option consiste à installer une colonne horizontale qui dessert l’ensemble du parking via ENEDIS. Ensuite, chaque locataire ou copropriétaire pourra demander une ouverture de compteur Linky®.  

Ainsi, lors de nos formations, nous aidons les élus des conseils syndicaux, et gestionnaires de syndic, à y voir plus clair selon leur situation. En tant qu’organisme indépendant, nous sommes très objectifs et nous informons de manière factuelle sur les différentes options. Cela est très bien perçu de nos interlocuteurs qui nous font confiance car ils savent que nos recommandations ne sont dictées par aucun enjeu commercial.

Quel conseil donneriez-vous à une copropriété qui hésite à installer un système de recharge pour véhicules électriques dans son parking ?

Pour les petites copropriétés qui sont amenées à le rester, la première option, consistant en l’installation de quelques bornes, peut suffire. Toutefois, dans l’immense majorité des cas, les copropriétés comportent au moins dix places de stationnement. On ne peut alors plus raisonner de la même façon. Le nombre de véhicules électriques étant amené à augmenter les prochaines années, les copropriétés doivent anticiper les besoins des occupants. C’est la raison pour laquelle il convient, pour la grande majorité d’entre elles, d’opter pour une infrastructure collective.

Par ailleurs, il faut savoir que toute copropriété comportant au moins 50 places de parking est tenue de faire réaliser un audit. Ceci pour déterminer justement le meilleur type de recharge électrique au regard d’un ensemble de paramètres propres à chaque copropriété. C’est, en substance, ce que dit le décret n° 2021-546 du 4 mai 2021 portant modification du décret n° 2017-26 du 12 janvier 2017.

Cet audit envisage plusieurs scenarii permettant d’anticiper l’impact des installations des éventuels nouveaux points de charge ultérieurs. Il sera réalisé par un bureau d’études spécialisé dans le dimensionnement électrique. Une étude, elle aussi très objective, car, à compter du mois de juillet prochain, les bureaux d’études devront, à l’instar des installateurs, être titulaires d’une qualification IRVE spécifique (cf. décret du 4 mai 2021 n°2021-546).

Enfin, au cours de mes formations, je n’hésite pas à renvoyer le public sur un site qui permet à chacun de choisir le véhicule le plus adapté à ses besoins. Toute l’information nécessaire sur l’installation d’une borne de recharge est également reprise.

Par ailleurs, le site comporte une rubrique dédiée aux aides dont peuvent bénéficier les particuliers. Une information claire pour un choix éclairé.

Entretien avec l’ARC : l’IRVE en copropriété

Entretien avec l'ARC : l'IRVE en copropriété.

Entretien avec l’ARC : l’IRVE en copropriété. Echange avec Pierre Cao-Duc autour de la problématique des véhicules électriques en copropriété.

Créée en 1987, l’ARC (Association des responsables de copropriété) est une association à but non lucratif. 

Sa mission principale : aider les conseils syndicaux et les syndics non professionnels à gérer leurs immeubles. 

Publiée au Journal officiel d’août 2021, la Loi Climat et Résilience, fixe un cap : celui de 2035. 

À cette date, le moteur thermique devra être un souvenir ! Mais quid de la façon dont les copropriétés doivent s’organiser pour anticiper ce changement ? 

Rencontre avec Pierre Cao Duc, Expert travaux pour Copro-Service, coopérative technique de l’ARC.

Pouvez-vous nous présenter l’ARC ?

Recensant plus de 14 000 copropriétés adhérentes, l’ARC est une association indépendante des pouvoirs publics, collectivités, professionnels, syndics… Elle ne perçoit donc aucune subvention.

Nous accueillons les copropriétés de toutes les tailles, de quelques lots à plus de 5 000. Au quotidien, l’ARC fédère près de 70 professionnels, répartis, soit au sein de l’association, soit de sa coopérative technique, qui ne travaille que pour les adhérents.

Si l’association se compose majoritairement de juristes, la coopérative, dont je fais partie, recense de nombreux métiers :

Architectes, thermiciens, techniciens des équipements, experts travaux, contrôleurs de gestion, chargés de mission qui proposent leurs expertises aux copropriétés sous administration judiciaire. 

Nos copropriétés adhérentes sont majoritairement franciliennes. Toutefois, certaines se situent en régions, notamment en PACA, en Normandie et en Savoie.

Quelles sont les principales missions de l’ARC ?

  • La défense des intérêts des copropriétaires. Les conseils syndicaux et syndics non professionnels ne connaissent pas nécessairement le droit et la comptabilité appliquée à la gestion de copropriétés. Nous leur proposons donc de se former pour comprendre les différents postes de charges, les recettes, dépenses, l’amélioration et la préservation de leur patrimoine.
  • Nous agissons également en soutien sur tous les sujets juridiques, comptables et techniques. Pour ce faire, nous produisons des guides, élaborons des formations techniques, publions des études de charges, renégocions les contrats, mettons en concurrence…
  • Nous développons aussi une plateforme d’appels d’offres référençant déjà 150 entreprises représentant 84 corps d’états.
  • Nous créons enfin des outils numériques dédiés aux appels de fonds, des Extranets… Ceci pour permettre aux conseils syndicaux et aux conseils bénévoles de mieux gérer leurs immeubles.

 

Dans ce contexte, comment est accueillie la question des véhicules électriques dans les copropriétés ?

Depuis trois ans, nous sommes sollicités par nos copropriétés adhérentes sur ce sujet.

En Ile-de-France, le département des Hauts-de-Seine est celui qui recense actuellement le plus de parkings proposant des bornes de recharge. Cela est dû, en grande partie, à la présence de nombreux parcs de stationnement mixtes, accueillant à la fois des professionnels et des particuliers. Car, si équiper un parking d’entreprise de bornes de recharge pour véhicules électriques est relativement simple, la démarche est plus longue pour les copropriétés.

À ce jour, les copropriétés doivent faire face à de nombreux problèmes, comme le vieillissement du parc ascenseurs. Elles sont aussi en pleine phase d’élaboration de leur dossier pour tenter de bénéficier des 35% d’économie d’énergie, proposés par Ma Prime Renov. Dans ce contexte, l’installation de bornes de recharge de véhicules électriques ne fait pas encore partie de leurs priorités.

Par ailleurs, la crise sanitaire impose la tenue des assemblées générales par visio-conférence depuis deux ans. Beaucoup de projets sont stoppés, en attendant un retour à un fonctionnement plus propice à l’échange, notamment pour des projets nécessitant des appels de fonds.

Pourtant, équiper son stationnement d’une recharge électrique comporte de nombreux avantages ?

Bien entendu, et personne ne le nie. Équiper le stationnement rattaché à son logement d’une borne de recharge par une solution type “droit à la prise” ou le relier à une installation collective représente indéniablement un plus. Le jour de la revente, le montant de votre logement en sera optimisé. 

De la même manière, vous pouvez louer à un meilleur prix un emplacement de parking équipé d’un système de recharge électrique. Ce sujet devra dans tous les cas être traité par les copropriétés. Tout est une question d’agenda.

Quels points d’attention souhaitez-vous donner aux copropriétés ?

La législation quant à l’équipement d’une place de parking a beaucoup changé l’an dernier. Aujourd’hui, quand un occupant demande l’installation d’un système de recharge, le syndic dispose d’un délai de trois mois pour répondre. 

Seuls deux motifs permettent concrètement de rejeter cette requête :

  • Si la copropriété est neuve et est déjà précâblée
  • Si la copropriété met en place ou réfléchit à installer une solution collective pour l’alimentation de bornes électriques

Si, au bout de 3 mois :

  • Le syndic n’a pas saisi le juge,
  • La copropriété n’a pas entrepris de démarches pour valider une solution collective,

L’occupant peut déployer la solution individuelle qu’il a présentée au syndic.

En tant que conseil, bénéficiant d’un bon retour du terrain, notre recommandation est claire. Les copropriétés de plus de 10 à 15 lots doivent anticiper le passage à l’électrique. Pour cela, il est préférable de privilégier des solutions évolutives, c’est-à-dire de ne pas retenir les solutions individuelles. 

Pourquoi ? Parce qu’équiper une place de parking individuellement impose un raccordement spécifique au compteur général. Ceci nécessite l’installation d’un réseau de câbles spécifiques. Les solutions individuelles peuvent également occasionner des frais administratifs supplémentaires de la part du syndic. Et techniquement, si tous les occupants optent pour cette méthode, la confusion va vite régner dans les réseaux de câbles car vous pouvez, potentiellement, avoir autant de prestataires intervenants dans votre parking que de places de stationnement. !

Cette question ne se pose toutefois pas dans l’habitat neuf où tout est précablé. Les copropriétaires souhaitant installer une borne sur leur place de parking n’ont qu’à choisir un opérateur. Ce dernier installera sa propre infrastructure d’alimentation et facturera un abonnement au copropriétaire. La copropriété pourra aussi faire appel à ENEDIS ou à un autre prestataire pour installer des colonnes horizontales. À ce jour, il s’agit de la solution technique et financière la plus évolutive.

Quels conseils donneriez-vous aux occupants de logements en copropriété avant de s’engager dans l’installation d’une borne de recharge ?

Il faut qu’ils anticipent leur première demande ! 

Dans tous les cas, l’électrique va se développer. L’important pour les conseils syndicaux et les syndics non professionnels est de ne pas se retrouver “piégés” par les délais légaux. 

Pour cela, ces derniers doivent s’informer en amont sur les différentes offres technico-commerciales qui existent sur le marché. Elles sont nombreuses et évoluent très vite. Puis, il faut évaluer les besoins des copropriétaires et occupants de l’immeuble en véhicules électriques. Ceci pour tenter de savoir, sous cinq ans, combien de places de parkings risquent d’être raccordées. 

Mais à ce jour, la meilleure solution reste l’installation collective, et en particulier la colonne horizontale, simple à installer et gage de sécurité.

Grand Circuit – Présentation de la colonne horizontale

Grand Circuit – Présentation de la colonne horizontale

Grand Circuit – Présentation de la colonne horizontale. Interview et échange avec Didier Bagnon, directeur commerciald e l’entreprise Michaud.

Nous retrouvons dans cette vidéo une présentation de la solution « colonne horizontale » dans le cadre d’un programme de conférences organisé par Améliorons La Ville. 

Au programme de cette vidéo :

  • Un rappel contextuel du marché des véhicules électriques en France
  • Une présentation complète de la solution d’infrastructure de recharge en colonne horizontale. Aussi appelé l’infrastructure de recharge collective.
  • Une liste des avantages pour les copropriétaires de faire installer ce genre de solution. Une solution éligible à de nombreuses aides, qui offre une liberté et une évolutivité unique sur le marché.
  • Une présentation des intervenants agissant sur la mise en place de l’infrastructure
  • La présentation du matériel et particulièrement des bornes tout-en-un offrant point de comptage et de recharge au sein de la même armoire
  • Explication de la modularité de la solution colonne horizontale. Possibilité d’équiper des parkings intérieurs mais aussi des parkings extérieurs grâce à l’installation de totems.
  • La présentation du réseau d’installateurs partenaires de 100 pour 100 Elec

Vous pouvez également retrouver une courte vidéo sur les actualités réglementaires et les nouveaux produits ici

Pour en savoir davantage sur la colonne horizontale et ces différentes configuration cliquez sur le bouton ci-dessous.

Mise en service de la copropriété Les Bruyères

Mise en service de la copropriété Les Bruyères à Ecully (69)

Mise en service de la copropriété Les Bruyères à Ecully suite à l’installation d’une infrastructure IRVE.

La résidence Les Bruyères à Ecully est la 2ème copropriété qui s’est équipée d’une infrastructure de recharge pour véhicules électriques. Notre installateur référent a installé dans le parking de la résidence, permettant l’électrification de toutes les places de stationnement. Ainsi, il pourra équiper les 173 places de stationnement, disposées sur 4 travées de circulation à tout moment.

Le président du Syndic a impulsé la décision qui a été votée en Assemblée Générale le 24 novembre 2020.

En découvrant cette solution, le Conseil Syndical a tout de suite compris l’intérêt d’anticiper l’avenir et l’explosion du marché du véhicule électrique en permettant à tous les copropriétaires d’alimenter un jour ou l’autre un point de charge pour leur (futur) véhicule électrique.

Pour autant, ce n’était pas le seul objectif. En effet, dès le départ du projet, le Président du Conseil Syndical a convaincu les membres du CS de l’impact patrimonial. L’infrastructure de recharge pourrait également valoriser le prix de revente potentiel des appartements…

Au final, une seule entreprise est intervenue, Picard Services, ce qui a simplifié la gestion des travaux.

A ce jour, Picard Services a déjà installé 18 points de charge. Cependant, l’infrastructure est dimensionné pour équiper à terme la totalité des places afin que chacun puisse passer à l’électrique un jour ou l’autre, à son rythme…